Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19 a été mis à jour le 29 janvier dernier (https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-sante-securite-en-entreprise.pdf?mc_cid=f875b02eda&mc_eid=4e70a02f20).

Cette actualisation, qui fait expressément référence à « l’apparition de nouveaux variants » du Covid-19, se fonde sur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique en date des 14, 18 et 20 janvier 2021.

Elle porte dès lors principalement sur la qualité des masques dont l’utilisation est recommandée mais également sur l’augmentation de la distanciation physique à respecter.

Le port du masque « grand public filtration supérieure à 90% » ou du masque de type chirurgical doit être « systématique au sein des entreprise dans les lieux clos ».

Le protocole ne prévoit plus la possibilité d’utiliser des masques « grand public à usage non-sanitaire de catégorie de catégorie 2 », c’est-à-dire ceux qui assurent une filtration de 70% des particules de 3 microns.

Lorsque le masque ne peut pas être ou n’a pas à être porté, notamment dans les espaces de restauration collective, lors des douches, dans les ateliers ou en extérieur, la distanciation physique doit dorénavant être de 2 mètres (et non plus 1 mètre comme antérieurement recommandé).

Par ailleurs, si une personne présentant un risque de forme grave de Covid-19 doit se trouver dans un véhicule en même temps qu’un autre salarié, il doit porter un masque « de type chirurgical ».

On retiendra également que le protocole :

  • ne contient plus de définition spécifique de la notion de « cas contact » (antérieurement contact à moins d’un mètre pendant 15 minutes sans masque) mais opère un renvoi aux définitions arrêtées sur ce point par Santé Publique France ;
  • invite, à plusieurs reprises, les entreprises à s’assurer du « fonctionnent correct des ventilations » 
  • recommande d’aérer « durant quelques minutes au minimum toutes les heures les locaux » alors que dans la version antérieure du protocole préconisait, « si possible, une aération pendant 15 minutes toutes les 3 heures »).